Les Taolennoù

 

Mouloudji à Quimper

 Cet article fut publié dans Ouest-France Quimper en octobre 1989. La mère de Mouloudji est décédée exactement un an après, en octobre 1990, à Loudéac. Selon l'Insee, elle était native du 14e arrondissement de Paris et non de Lorient. Mouloudji est mort quant à lui en 1994, manifestement sans avoir jamais retrouvé sa mère. Pourtant, Loudéac n'est pas si loin de Quimper et le bouche à oreille aurait dû fonctionner en 89 pour parvenir jusqu'à la mère recherchée. Oui, cette histoire est curieuse. Si Eugénie se trouvait en milieu psychiatrique, personne ne s'est soucié de contacter ses enfants ? Quant au chanteur, il n'a jamais fait état du lieu et de la date de naissance de sa mère dans ses démarches administratives ? Lorsque j'ai rencontré Mouloudji, il m'a fait part de l'hypothèse d'un internement de sa mère un temps à Quimper. Cela tombait bien, j'y avais été infirmier psy et lui avais promis d'y regarder de plus près. Mais seuls les hommes à l'époque concernée était admis à Gourmelen, les femmes, c'était à Morlaix. Il y eut cependant des exceptions je crois. Bref, j'aimerais en savoir plus...

Selon sa page Wikipedia, "Marcel Mouloudji naît en 1922 à Paris, d'un père maçon et d'une mère aide-ménagère1. Son père, Saïd Mouloudji est né en 1896 en Algérie française dans le village kabyle de Leflaye (tribu d'At Waghlis, daïra de Sidi-Aïch), et sa mère, Eugénie Roux est une Bretonne née à Paris en 1901. La famille connaît de graves problèmes : alors que Marcel n'a que dix ans, sa mère est internée pour désordre mental et son père, analphabète, logé dans une chambre de bonne, a du mal à élever ses deux fils dont l'aîné, André, est gravement malade et le second, un doux rêveur qui trouve à se loger au hasard des rencontres." 

Réagissant à mon article mis une première fois en ligne, voici comment Erlé Manuel avait établi la généalogie bretonne de Mouloudji sur la page Quimper d'antan et d'aujourd'hui :

Marie LE MEROUR 12-07-1740 Argol Villeneuve
&28-01-1761 Argol Guenole LE GARREC
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Jean LE GARREC 04/04/1766 Argol-25-071836 Brest recouvrance
&21-05-1793 Saint Pierre Quilbignon Marie Louise LABOUS 1773-1841
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Guillaume Marie LE GARREC 1804
&1825 Jeanne Françoise RIOU 1808
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Jean Alzire LE GARREC 1833
&1859 Adèle Perrine le GARS 1841
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Julia Alphonsine LE GARREC 1867-1939
& Pierre Eugène ROUX 1850-1902
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Eugénie Louise ROUX 1901-1990
&1930 Said MOULOUDJI 1896-1971
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Marcel MOULOUDJI 1922-1994

 

Et voici ma pelloche de l'époque, tirée ici sur un scanner pourri...

 

Charles Daniélou

Article paru le mardi 11 juin 1996, Ouest-France, édition de Douarnenez.  Lien vers le livre en ligne : https://books.openedition.org/pur/9042

Charles Daniélou, ici au centre, inaugure le monuments aux morts de Coray.

Les reines des Filets bleus

La Barbara de Prévert...

 

Cet article a toute une histoire. Mon confrère et concurrent mais néanmoins ami René Pichavant avait effectivement relaté l'anecdote dans une simple note de bas de page. Nourri, que dis-je, repu de Prévert, je voulais absolument en savoir plus pour développer le sujet. Et, dans mes investigations, je reçus notamment une lettre de Lucie et Raymond Aubrac qui avaient bien connu Annie Noël mais ignoraient que Prévert s'en soit inspiré pour son fameux poème. L'article parut dans Ouest-France et me valut quelques retours flatteurs. Et puis un jour, un membre de la famille je crois, émit quelques doutes sur la véracité du propos. Bref, on en était là et vingt années passèrent. Lorsque Roger Faligot reprit cette hypothèse en 2016 dans un livre intitulé "Brest l'Insoumise" aux éditions Dialogues. Voici ce qu'en dira François-Guillaume Lorrain dans les colonnes du Point : "où l'on revient à Barbara qui, nous révèle Faligot, était le nom de résistante d'Annie Hervé, femme d'un hiérarque du PC et bonne amie de Jacques Prévert." Nous révèle Faligot ! Je n'ai pas son livre sous les yeux mais je reste persuadé que cet éminent confrère ne s'appropria pas cette découverte. L'info était sur la place publique depuis deux décennies. Reste que Wikipédia ne cite que Faligot comme source sur la page consacrée à Annie Noël. Alors, j'espère que nous aurons rétabli ici une vérité. En mai 2022, Annie Hervé eut à son tour sa rue et le Télégramme de Brest la qualifia encore comme étant la Barbara de Prévert. Merci qui ?

 Photo d'Annie Noël, épouse Hervé, archives municipales de Brest.

 

 

 

Concarneau : la ferme du Moros

 

Les Paotred-Dispount

 

Chapelet de perles

Article paru dans Ouest-France, édition de Quimper, chronique d'Ergué-Gabéric, le 18 novembre 1987.

Le lougre de l'Odet

 

Articles parus en juin 91, Ouest-France, édition de Quimper.